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Friday, October 15, 2010

Les grains entiers: des bienfaits pour la pression artérielle et le coeur

Les grains entiers: des bienfaits pour la pression artérielle et le coeur6 octobre 2010 - Manger des grains entiers au moins 3 fois par jour aiderait à diminuer la  pression artérielle  et, par le fait même, diminuerait les risques de troubles cardiaques  et d’accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude effectuée au Royaume-Uni.
L’étude a été menée auprès de 206 personnes sédentaires âgées de 40 ans à 65 ans. La plupart affichaient un surplus de  poids. Les candidats devaient suivre un régime de produits céréaliers raffinés pendant 4 semaines avant d’être divisés en 3 groupes.
Pendant 16 semaines, un premier groupe devait intégrer 3 portions de blé entier par jour; un autre groupe devait consommer un mélange de produits d’avoine et de blé entier. Le dernier groupe ne devait pas changer sa consommation de céréales raffinées (groupe témoin).

Selon les résultats, les personnes ayant consommé des grains entiers ont vu leur pression systolique (lorsque le coeur se contracte) diminuer de 6 mmHg comparativement au groupe témoin. Cette baisse engendrerait une réduction des risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire ou d’un AVC de l’ordre de 15 % et 25 % respectivement. Aucune différence n’a été observée entre les personnes qui ne mangeaient que du blé et celles qui consommaient avoine et blé.
Plusieurs études ont déjà démontré les bienfaits de la consommation de grains entiers sur les maladies cardiaques, l’hypertension et le diabète, soulignent les chercheurs. Des études suggèrent aussi un effet positif des fibres solubles (présentes en grande quantité dans l’avoine), sur la réduction du cholestérol. Toutefois, l’étude n’a pas pu vérifier cette hypothèse puisqu’elle n’inclut pas de patients souffrant d’hypercholestérolémie importante, indiquent-ils.  D’autres facteurs biochimiques, comme la concentration de glucose ou d’insuline, ne se sont pas révélés concluants. Même chose pour les quantités de vitamines et minéraux consommés, qui étaient sensiblement les mêmes dans les 3 groupes.


Le Guide alimentaire canadien recommande une consommation de 7 à 8 portions de produits céréaliers par jour, dont au moins la moitié sous forme de grains entiers.

Nathalie Vigneault – PasseportSanté.net

La pollution automobile pourrait augmenter de 25% le risque de cancer du sein

MONTRÉAL - La pollution automobile augmente de plus de 25 % le risque de cancer du sein  à Montréal, selon une étude montréalaise. Les femmes qui habitent près des grands axes de circulation pourraient même avoir un risque 1,5 fois plus élevé. 
L'une des auteures, France Labrèche du département de santé environnementale de l'Université de Montréal, qui a travaillé avec des collègues de l'Université McGill, a expliqué que « quelques études américaines ont lié pollution automobile et cancer du sein », mais que celle-ci a dix fois plus de stations de mesure atmosphérique. 
À titre de comparaison, les femmes qui prennent la pilule anticonceptionnelle pendant moins d'un an dans leur vie ont une augmentation du risque de 78 % et celles qui ont une soeur et une mère atteintes du cancer du sein ont un risque 136 % plus élevé. 
L'étude, publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, a comparé le taux de cancer du sein à des mesures du dioxyde d'azone atmosphérique (NO2) en 2006 et à des extrapolations du NO2 pour 1986 et 1996. À chaque augmentation de cinq parties par milliard (ppb) du NO2 atmosphérique, le risque de cancer du sein augmentait de 25 %. À Montréal en 2006, les stations de mesure du NO2 avaient une moyenne de 11,3 ppb, avec un minimum de 4,3 ppb et un maximum de 37,4 ppb. 
Les analyses de l'étude ne sont pas statistiquement significatives, mais l'épidémiologiste est convaincue qu'elles l'auraient été si l'échantillon avait été plus grand, par exemple 600 femmes au lieu de 383.

Trop d’antibiotiques en France selon Roselyne Bachelot

Selon un communiqué publié mercredi, Roselyne Bachelot a estimé que la consommation d’antibiotiques restait « trop élevée en France par rapport aux autres pays européens » et s’est déclarée favorable à un « moindre usage » de ces médicaments. Selon l’enquête publiée lundi dernier par Les Echos,  « quelque 25 000 décès par an en Europe sont associés aux bactéries multirésistantes, dont 4 200 en France ». Soit plus que les morts liées au sida, souligne le quotidien.
La ministre de la Santé, qui participait mercredi à une réunion du comité de suivi du plan de préservation de l’efficacité des antibiotiques, présidé par le Pr Benoît Schlemmer, a souligné qu’ « une des conséquences de cette consommation est l’apparition, de plus en plus en plus fréquente, de germes résistant à de nombreux antibiotiques non seulement dans les hôpitaux , mais également dans la population ». La ministre « a demandé aux experts de lui proposer, sans attendre la publication du troisième plan  – pour préserver l’efficacité des antibiotiques-  en cours de rédaction, des actions pouvant être appliquées immédiatement » afin que de les transmettre aux agences régionales de santé dès décembre. Ce 3e plan est attendu pour le premier semestre 2011.
Le quotidien Les Echos rappelait lundi que depuis le  lancement en 2002 du programme « Les antibiotiques c’est pas automatique » par l’Assurance maladie, 40 millions de prescriptions ont été évitées. Pour autant, la consommation repart à la hausse depuis 2007 et a affiché une augmentation de 4 % l’an dernier. Selon le quotidien, au premier rang  des « coupables » de l’apparition de ces résistances figurent : « la surconsommation, la production de génériques qui abaissent les prix, et surtout l’abandon de la recherche ». En effet, Les Echos estiment que « les portefeuilles de candidats-médicaments sont vides »  pour les cinq à dix prochaines années.
Source : Ministère de la Santé et Les Echos

Acné : quand la contraception... soigne la peau

Marre des boutons disgracieux ? Dermatose très fréquente, l'acné évolue par poussées. Elle touche principalement les adolescents, puisqu'ils représentent 7 cas sur 10. Voilà bien sûr, qui justifie son surnom d'acné juvénile... Chez un certain nombre de femmes cependant, elle peut ensuite persister très au-delà de l'adolescence. A tel point que 20 à 40% des 25-40 ans seraient concernées. Et si la solution pour en venir à bout se trouvait dans... une pilule contraceptive ? 

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Fin 2007, l'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS) a émis des Recommandations de bonne pratique concernant le traitement de l'acné. Elle y rappelle notamment, que « chez la femme acnéique ayant une contraception hormonale, il convient de s'assurer que celle-ci ne contient pas de progestatif androgénique ».
Et pour cause. Les androgènes jouent un rôle prépondérant dans l'apparition de l'acné. Ces hormones mâles également présentes chez la femme - stimulent l'activité des follicules pilosébacés, qui sécrètent alors le sébum, lui-même à l'origine de boutons disgracieux.
Lorsqu'une femme est sujette à l'acné, son médecin pourra donc recommander une pilule contenant un progestatif dont l'efficacité sur la peau est reconnue. C'est le cas notamment de l'acétate de cyprotérone, connu de très longue date. Il en existe d'autres, comme la drospirénone. Ce progestatif de « dernière génération » est réputé pour avoir une formule proche de la progestérone naturelle. Il dispose d'une activité anti-androgénique et limite à la fois les gonflements, et les tensions mammaires. Associé à l'éthynilestradiol, « il réduit de façon significative les lésions occasionnées par l'acné », soulignent les auteurs d'une étude contre placebo réalisée auprès de 784 femmes. Le combat contre l'acné n'est donc jamais perdu d'avance. Si vous êtes concernée, parlez-en à votre médecin traitant ou à votre gynécologue.

Le yoga à la maison et en famille

Avec le stress inhérent à la vie moderne, beaucoup se tournent vers le yoga et ses vertus relaxantes. Pourquoi ne pas le pratiquer en famille ? Dans Yoga, pour maman, papa et moi, Teressa Asencia qui enseigne la discipline depuis 25 ans, s’adresse directement aux enfants. Et elle les incite à faire participer toute la tribu.

Mieux connaître son corps, mieux respirer, se concentrer… L’auteur propose, grâce à une approche simple et ludique, de ressentir tous les bienfaits du yoga. Effectués à deux, les exercices permettent aux enfants de pratiquer avec papa, maman, les grands-parents, le frère ou la sœur… en respectant bien sûr les limites physiques de chacun.
Faire du yoga avec vos enfants sera aussi l’occasion de découvrir ensemble une nouvelle activité. De vous rapprocher un peu plus et peut-être de créer de nouveaux liens… Le livre détaille ainsi plus de 60 postures en 6 chapitres thématiques, chacun étant dédié aux différents membres de la famille. Le poisson volant avec maman, la posture de régénération avec papa ou la torsion dos à dos avec papy… Chaque mouvement est accompagné d’une rubrique « bienfaits » et d’un mini dialogue sur les ressentis de l’enfant et de son binôme.