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Friday, October 15, 2010

La pollution automobile pourrait augmenter de 25% le risque de cancer du sein

MONTRÉAL - La pollution automobile augmente de plus de 25 % le risque de cancer du sein  à Montréal, selon une étude montréalaise. Les femmes qui habitent près des grands axes de circulation pourraient même avoir un risque 1,5 fois plus élevé. 
L'une des auteures, France Labrèche du département de santé environnementale de l'Université de Montréal, qui a travaillé avec des collègues de l'Université McGill, a expliqué que « quelques études américaines ont lié pollution automobile et cancer du sein », mais que celle-ci a dix fois plus de stations de mesure atmosphérique. 
À titre de comparaison, les femmes qui prennent la pilule anticonceptionnelle pendant moins d'un an dans leur vie ont une augmentation du risque de 78 % et celles qui ont une soeur et une mère atteintes du cancer du sein ont un risque 136 % plus élevé. 
L'étude, publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, a comparé le taux de cancer du sein à des mesures du dioxyde d'azone atmosphérique (NO2) en 2006 et à des extrapolations du NO2 pour 1986 et 1996. À chaque augmentation de cinq parties par milliard (ppb) du NO2 atmosphérique, le risque de cancer du sein augmentait de 25 %. À Montréal en 2006, les stations de mesure du NO2 avaient une moyenne de 11,3 ppb, avec un minimum de 4,3 ppb et un maximum de 37,4 ppb. 
Les analyses de l'étude ne sont pas statistiquement significatives, mais l'épidémiologiste est convaincue qu'elles l'auraient été si l'échantillon avait été plus grand, par exemple 600 femmes au lieu de 383.

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